Colloque co-organisé par l'enssib et la School of Information Studies (SIS) de l'Université McGill
23 et 24 novembre 2010 à l'enssib (Villeurbanne, France)
Face aux évolutions technologiques, scientifiques, économiques, sociales, culturelles et politiques de leur environnement, les bibliothèques, en tant qu'organismes culturels et scientifiques, doivent repenser leurs pratiques actuelles et à venir, leur positionnement économique, politique et institutionnel, et leur rôle social, culturel et scientifique. Dans ce contexte, qu'attendent les bibliothécaires de la recherche ? Quels thématiques et projets de recherche répondraient à leurs besoins ? Les sciences de l'information peuvent-elles apporter des réponses aux enjeux actuels ?
Pour les sciences de l'information, l'objet central est l'information-documentation ; laquelle s’inscrit dans tous les domaines de la vie sociale, culturelle, économique et politique, et qui est indissociable d’autres activités : industrielles, scientifiques, culturelles et autres. La recherche en sciences de l'information couvre ainsi un vaste champ, auquel s'applique aussi bien l'ingénierie documentaire que l'analyse des besoins d'information, l'étude des pratiques informationnelles que celle de l'élaboration et des usages des ressources d'information, l'analyse socio-économique de l'offre éditoriale que la bibliométrie, la gestion et l'organisation de la connaissance que l'analyse des modalités de représentation du savoir, entre autres.
Sans doute, plusieurs questionnements des chercheurs en sciences de l'information rejoignent-ils les préoccupations des bibliothécaires, plusieurs interrogations des bibliothécaires trouvent-elles des éléments de réponse du côté des sciences de l'information. Il apparaît, pourtant, que la recherche en sciences de l'information, telle qu'elle se développe actuellement, ne trouve pas toujours grâce aux yeux de la communauté des responsables de bibliothèque. Les bibliothécaires et les bibliothèques considèrent être délaissés par les chercheurs en sciences de l’information qui s'intéressent davantage à l'information-documentation dans les entreprises marchandes ou les organismes scientifiques et culturels. Inversement, certains chercheurs en science de l'information se plaignent du peu d'intérêt que les bibliothécaires portent aux résultats de leur recherche.
Pourquoi de tels griefs réciproques ? Les sciences de l'information peuvent-elles, seules, apporter une réponse aux attentes des bibliothèques ? L'histoire, l'économie politique, la sociologie et l'anthropologie ne sont-elles pas des disciplines scientifiques dont l'apport peut être aussi important, dès lors qu'elles se choisissent les bibliothèques, et le livre, comme objets d'étude ?
Les organisateurs aimeraient que ce colloque soit le lieu, d'une part, d'une rencontre et de débats entre des représentants des bibliothèques et de la communauté des sciences de l'information et, d'autre part, de témoignages et d'échanges d'expériences et de points de vue qui permettront d’identifier des axes de recherche pertinents au monde des bibliothèques et de l’information.
Pour les sciences de l'information, l'objet central est l'information-documentation ; laquelle s’inscrit dans tous les domaines de la vie sociale, culturelle, économique et politique, et qui est indissociable d’autres activités : industrielles, scientifiques, culturelles et autres. La recherche en sciences de l'information couvre ainsi un vaste champ, auquel s'applique aussi bien l'ingénierie documentaire que l'analyse des besoins d'information, l'étude des pratiques informationnelles que celle de l'élaboration et des usages des ressources d'information, l'analyse socio-économique de l'offre éditoriale que la bibliométrie, la gestion et l'organisation de la connaissance que l'analyse des modalités de représentation du savoir, entre autres.
Sans doute, plusieurs questionnements des chercheurs en sciences de l'information rejoignent-ils les préoccupations des bibliothécaires, plusieurs interrogations des bibliothécaires trouvent-elles des éléments de réponse du côté des sciences de l'information. Il apparaît, pourtant, que la recherche en sciences de l'information, telle qu'elle se développe actuellement, ne trouve pas toujours grâce aux yeux de la communauté des responsables de bibliothèque. Les bibliothécaires et les bibliothèques considèrent être délaissés par les chercheurs en sciences de l’information qui s'intéressent davantage à l'information-documentation dans les entreprises marchandes ou les organismes scientifiques et culturels. Inversement, certains chercheurs en science de l'information se plaignent du peu d'intérêt que les bibliothécaires portent aux résultats de leur recherche.
Pourquoi de tels griefs réciproques ? Les sciences de l'information peuvent-elles, seules, apporter une réponse aux attentes des bibliothèques ? L'histoire, l'économie politique, la sociologie et l'anthropologie ne sont-elles pas des disciplines scientifiques dont l'apport peut être aussi important, dès lors qu'elles se choisissent les bibliothèques, et le livre, comme objets d'étude ?
Les organisateurs aimeraient que ce colloque soit le lieu, d'une part, d'une rencontre et de débats entre des représentants des bibliothèques et de la communauté des sciences de l'information et, d'autre part, de témoignages et d'échanges d'expériences et de points de vue qui permettront d’identifier des axes de recherche pertinents au monde des bibliothèques et de l’information.
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